Technique d’élagage : sévère, douce ou en marotte ?

élagage

La possession d’un espace vert dans une propriété est certes plaisante, mais nécessite du travail et de la patience. En effet, l’entretien d’un arbre exige que certaines modifications doivent lui être apportées pour lui assurer son bon développement. L’élagage en fait partie et il est pratiqué tant pour l’entretien des arbres fruitiers que pour soigner l’esthétique d’un paysage. Mais en quoi consiste vraiment ce travail ? Parmi ses modalités d’exécution, quelle est celle qui est la plus indiquée comme meilleure technique : l’élagage doux, sévère ou en marotte ?

L’élagage : description

L’élagage est un processus naturel par lequel un arbre abandonne certains rameaux pour optimiser ses ressources. Il est possible de réaliser cette opération manuellement pour soigner l’apparence de la plante. Cette activité consiste à couper certaines branches mortes ou vivantes d’un arbre pour contrôler son développement. L’arboriculture ornementale a pour but de donner à la plante une apparence particulière en supprimant les rameaux inutiles. Cela permet aussi de contrôler la croissance de la plante tout en équilibrant ses ressources et sa consommation d’énergie. C’est un travail minutieux et délicat qui comporte le risque de blesser la plante ou soi-même. Il est donc conseillé de contacter des professionnels, car ils disposent du savoir-faire nécessaire au travail et des matériels indispensables en élagage. Ainsi, la réalisation dans les normes de cette dernière en serait garantie. Par ailleurs, il existe plusieurs techniques différentes pour élaguer un arbre. L’entreprise d’élagage Vincent Chatel est spécialisée dans le traitement d’arbres ou d’arbustes. Elle œuvre durant les quatre-saisons en pratiquant la technique de la taille-douce. Toutefois, les techniques choisies doivent correspondre aux types d’arbres et à leurs cycles de croissance.

Les différentes techniques d’élagage

L’élagage d’un arbre varie selon l’objectif, notamment sur la taille escomptée et l’apparence souhaitée. Il existe alors trois techniques différentes pour réaliser l’opération : l’élagage doux, l’élagage sévère et l’élagage en marotte.

L’élagage doux

Cette technique est conseillée pour les arbres qui disposent de grands espaces pour se développer. L’élagage doux est un entretien régulier, au moins une fois par an. Il est important de réaliser cette opération durant la période de taille, et de préférence avant la croissance des branches indésirables, afin d’assurer une mise en forme progressive de la plante. Cela prévient aussi des maladies susceptibles de l’atteindre comme les moisissures ou les champignons. Pour veiller à la cicatrisation des plaies, il faut faire attention à ne pas couper les branches dont le diamètre mesure plus de trois centimètres. De plus, il faut réaliser l’ébranchage sur la totalité de l’arbre et ne pas se contenter d’éclaircir le tronc. Non seulement cela optimise l’harmonisation de la couronne, mais évite un déséquilibre entre le cœur de l’arbre et ses branches. Enfin, l’élagage doux consiste à apporter des modifications tout en préservant la bonne santé de l’arbre. Il ne faut couper que les branches mortes et n’enlever que les feuilles qui empêchent la lumière du soleil de pénétrer.

L’élagage sévère

Pour modifier la structure d’un arbre de manière radicale, il faut pratiquer un élagage sévère. L’opération consiste à blesser l’arbre au cours de sa croissance pour contrôler sa taille. Toutefois, il y a une différence entre l’abattage et l’élagage sévère, car cette dernière ne doit pas condamner l’arbre. En effet, il est déconseillé de réduire la couronne d’un arbre de plus de 30 % de son volume, en un seul ébranchement, ni de retirer trop de feuille au risque de l’asphyxier ou de le tuer. De plus, il faut veiller à ne pas couper des branches de trop grands diamètres. Le sujet court le risque de ne pas pouvoir se cicatriser ou d’avoir des infections (moisissures, champignons…) si la plaie est trop élargie. Enfin, cette pratique est surtout utilisée pour les jeunes arbustes. Toutefois, il est possible d’y avoir recours si l’arbre adulte menace la sécurité d’une personne ou de ses biens.

L’élagage en marotte

Il s’agit ici de couper toutes les branchettes au ras de la marotte, la boule située au bout d’une branche et qui est créée par l’accumulation de bourrelets cicatriciels. L’opération peut être réalisée plusieurs fois dans l’année, car elle permet une pousse rapide des rejets. L’élagage en marotte permet donc de maintenir l’aspect de l’arbre en limitant son développement. Il est important de noter que la marotte ne doit jamais être coupée, car sa cicatrisation en deviendrait impossible et cela fragiliserait la santé de l’arbre tout entier. Par ailleurs, il faut noter que certaines espèces, comme le noyer ou le bouleau, ne supportent pas cette pratique. L’élagage en marotte est surtout recommandé pour les espèces comme les tilleuls, les saules, les platanes, les mûriers, les érables ou les charmes.

En somme, la technique utilisée doit correspondre aux types d’arbres et à l’objectif fixé. Il est donc conseillé de contacter un professionnel afin de réussir un projet d’élagage et d’éviter les dangers qui y sont liés.

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