Matériel agricole : Louer ou acheter ?
Le coût des matériels agricoles sur le marché est assez élevé. La décision d’achat ou de location de ces appareils prend en compte un certain nombre d’éléments. L’achat est l’idéal en raison du seuil d’utilisation annuelle. Cependant, avec l’entrée en jeu des quelques critères comme les aspects techniques et pratiques ou la fiscalité, la décision d’achat de location pourra être prise.
Le coût réel
Tout d’abord, il est primordial de vérifier la réelle nécessité du matériel agricole. Pour cette raison, afin de justifier ou non l’acquisition ou la location de matériel agricole, il faut calculer son coût réel. Ce dernier dépend non seulement de son prix d’achat et de sa durée d’amortissement, mais également du nombre d’heures d’utilisation annuelle et de la nécessité de main-d’œuvre ou non.
Vient ensuite la question de modalité de l’acquisition. Alors, 3 modalités devront être comparées à savoir :
- l’emprunt bancaire ;
- le crédit-bail ;
- la location simple.
En matière de gestion, l’un des objectifs est de saturer les moyens de production. Et l’un des moyens d’y arriver est d’opter pour la location.
Ne pas confondre location et crédit-bail
En effet, le contrat d’une location ne se conclut que sur une courte période. S’il se conclut par exemple sur une saison de travaux, l’engagement peut se reconduire sur 2 ou 3 années. À l’opposition du crédit-bail, où l’objectif peut être d’acquérir un matériel de stockage, il n’est pas question d’acquérir le matériel agricole. Alors, à l’échéance du contrat, il n’y aura pas d’option d’achat.
Achat ou location : l’incidence sur la gestion de l’entreprise
L’achat d’équipement agricole est une décision qui apporte souvent de la joie, et on en récolte les bénéfices. Cela n’a généralement pas de conséquences financières immédiates. En effet, après l’achat du matériel, utilitaires et accessoires, on emprunte le montant nécessaire au financement. Ensuite, il faudra payer la rente. Le prix de revient est souvent peu connu. L’on suppose qu’il n’y a pas de problèmes et un bon prix de revente.
La location signifie encourir des frais immédiats pour utiliser un équipement que vous ne possédez plus à une date ultérieure. Le prix est immédiatement connu dans ce cas, et il faut dire que c’est cher. Un exemple à vérifier : Aujourd’hui, si l’on reçoit un contrat de location pour une moissonneuse-batteuse, le prix est compris entre 70 et 80 euros, hors carburant, mais nécessite un entretien.
En comparant le prix de revient de ma machine, 350 CV coupant 6,5 m acheté 243 000 euros ; pas d’entretien, pas de carburant ni de main-d’œuvre. Au final, le prix de revient et le tarif d’une location sont similaires et même plus élevé si l’équipement possédé n’est pas saturé.
La saturation des moyens de production
Le précédent exemple illustre parfaitement l’utilité de maximiser les moyens de production. En saturant vos données de production, vous pouvez réduire les coûts de production, y compris les mises à jour rapides. Les solutions de location sont intéressantes en ce sens, elles permettent de :
- maîtriser les coûts ;
- apportent une souplesse de gestion et
- permettent de disposer d’un matériel fiable.
De plus, en réduisant la quantité de matériel d’hivernage stocké, le surcoût de construction du hangar est limité. Il est important de noter que certains agriculteurs choisissent d’acheter les outils indispensables en raison des jours sur leur parcelle, et ils ne veulent ou ne peuvent pas saturer le matériel.
Pour saturer, il faut une rotation diversifiée des cultures ou un partage de matériel avec des agriculteurs dont la maturité est échelonnée. Les devis de location varient selon le type d’équipement : tracteur, moissonneuse-batteuse, presse à balles ou épandeur. Une meilleure organisation est prévue afin de répondre au mieux aux demandes des agriculteurs qui sont de plus en plus pressantes.
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