Ce que vous devez savoir sur la lutte biologique

culture biologique en plein air

La lutte biologique est une méthode d’élimination de nuisibles qui implique l’utilisation d’organismes vivants. Ce processus d’éradication est assez complexe, car il nécessite une planification et un suivi rigoureux pour être efficace. Il est important de comprendre les bases ainsi que les risques potentiels liés à la manipulation d’agents de lutte biologique. Comment cela se passe-t-il ? Quelles sont donc les mesures à prendre pour préserver votre récolte ? Les réponses dans cet article.

Qu’est-ce que la lutte biologique ?

La lutte biologique fait référence à l’utilisation des ennemis naturels des ravageurs, des prédateurs ou des agents pathogènes. Cette méthode réduit l’emploi de pesticides. Les agents de lutte biologique s’attaquent spécifiquement à un hôte, ce qui signifie qu’ils ne tuent que les parasites dévoreurs de culture.

Si vous souhaitez utiliser ce procédé dans votre jardin, confiez la tâche à un spécialiste comme Les Jardins de Guillaume, situé dans la Seine-et-Marne. L’entreprise est un expert dans la lutte contre les nuisibles, car elle emploie la méthode de lutte biologique.

Les avantages de la lutte biologique

Les agents de lutte biologique sont respectueux de l’environnement et peuvent stopper la formation des mauvaises herbes. Ces derniers sont moins chers à produire et à entretenir par rapport aux pesticides chimiques.

S’ils sont correctement sélectionnés et gérés, les agents de contrôle biologique n’auront pas d’impact négatif sur l’environnement, car ils ne laissent pas de résidus. Vous pouvez donc en faire usage dans les zones sensibles, les lieux fréquentés et les endroits collectifs.

Les différents types d’organismes nuisibles pouvant être contrôlés

Si vous envisagez de recourir à la lutte biologique, il est important de commencer par identifier les espèces de nuisibles présents dans la nature, ainsi que leurs stades de vie. Ainsi, vous déterminerez quels agents de lutte biologique seraient appropriés pour votre projet.

Ces derniers sont notamment gérés par un ou plusieurs types d’agents de contrôle biologique, tels que :

  • Des parasites qui se nourrissent des œufs, des larves ou des adultes des nuisibles. Dans cette catégorie, les coccinelles sont les plus connues ;
  • Les prédateurs se nourrissent souvent de ravageurs aux stades larvaire et adulte. Ces espèces prédatrices sont abondantes et sont faciles à gérer ;
  • Des agents pathogènes qui tuent les nuisibles, comme les champignons. Ce type de plantes infecte les fourmis, les mites et les coléoptères. Ils sont généralement produits en laboratoire.

Quels sont les risques de l’utilisation d’agents de contrôle biologique

Les insectes sont les agents de contrôle biologique les plus courants. Cependant, il est important de reconnaître que tous les insectes présentent tout de même un infime pourcentage de risque pour les êtres vivants qui les entourent.

Généralement, les risques encourus sont liés à des pertes économiques et des blessures corporelles. Si l’agent de contrôle biologique est mal contrôlé, il se peut qu’il détruise par inadvertance les cultures et les plantes avoisinantes. Les insectes peuvent parfois être agressifs et causés des blessures à leurs créateurs.

Exemples :

Les guêpes et les moustiques sont connus pour leur piqûre. Le premier occasionne une douleur insupportable et le deuxième provoque des démangeaisons. C’est aussi le cas pour les agents de lutte biologique, car ils peuvent se comporter d’une manière inattendue, une fois libérés.

Vous devez surveiller l’activité des agents de contrôle, tout en essayant de réduire leur impact sur les autres organismes.

Comment faire une évaluation du programme de gestion d’agents biologiques ?

Le suivi des agents de lutte biologique débute par une observation de leur comportement sur les nuisibles. Pour cela :

  • Recherchez les signes de dommages causés par les ravageurs. Est-ce que ces derniers sont attaqués et à quelle fréquence ils le sont ?
  • Surveillez la croissance et la survie des agents biologique pour déterminer s’ils sont tenaces ;
  • Comparez le niveau des dommages causés par les parasites avant et après l’introduction des agents sur le terrain ;

Le niveau de dégradation est déterminant dans l’interprétation des résultats.

Meilleures pratiques pour la mise en œuvre de la lutte biologique

Le développement et la survie d’un agent de lutte biologique dépendent des facteurs suivants :

  • la chaleur ;
  • l’humidité ;
  • l’espèce hôte ;
  • la lumière ;

Avant de mettre en œuvre la lutte biologique, vous devez vous assurer que toutes les conditions sont favorables. Vous devez également tenir compte de la manière dont les agents seront transportés et libérés dans la nature.

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