Comment utiliser le compost dans le jardin ?

Compost pour le jardin

On le sait tous, l’engrais chimique a plus d’inconvénients que d’avantages. Face à ces problèmes, de plus en plus de familles décident de se tourner vers les fertilisants naturels. Ces derniers enrichissent durablement le sol, tout en nous donnant des plantes et végétaux d’une meilleure qualité. Une question se pose alors : comment utiliser le compost dans le jardin ?

Utiliser du compost au jardin

Bienfaits du compost

Le compost enrichit durablement le sol et en corrige les carences. Il procure aux plantes, doucement et graduellement, des éléments nutritifs : azote, phosphore, potassium, minéraux et oligo-éléments. De ce fait, il ne brûle pas leurs racines, et le risque de surdosage est quasi nul.

La décomposition des matières que contient le compost favorise la prolifération des micro-organismes tels que les champignons, les vers de terre, les mycorhizes, etc. Ces micro-organismes assurent un rôle important dans la vie du sol : aération du sol, fertilisation…

Non seulement le compost protège le sol du froid en hiver, mais il absorbe également l’énergie solaire afin de mieux réchauffer les plantes au printemps.

Utilisation du compost

Lors de l’ajout du compost au jardin, ou directement aux pieds des plantes, il est important de ne pas l’enfouir sous la terre. Le compost peut terminer sa décomposition, tout naturellement, aux pieds des plantes, et leur servir de paillis en même temps.

Il est possible d’ajouter du compost au jardin pendant toute l’année. La maturité du compost peut aussi jouer en votre faveur. En automne, privilégiez un compost qui continuera sa décomposition pendant l’hiver. Vous pouvez également utiliser du compost mûr qui apportera ses bénéfices au plus tôt. Évitez également certaines erreurs lors de l’entretien d’un jardin.

Fabriquer son compost soi-même

Il existe différentes manières de recycler les déchets verts. L’humidité qu’ils contiennent favorise la pourriture. Les éléments secs doivent donc y être incorporés, lors du compostage, afin de ralentir leur décomposition, et éviter les mauvaises odeurs. Il est aussi possible d’alterner éléments secs et éléments humides par couche de 20 cm environ, pour que chacun puisse libérer azote et carbone chacun leur tour. Il est également nécessaire de retourner régulièrement le compost, et de rectifier l’humidité si besoin. S’il est trop sec, arrosez-le avec un peu d’eau, et s’il est trop humide, étalez-le pour faire évacuer le surplus d’eau au plus vite.

Parmi les matières à composter, on retrouve généralement :

  • les matières sèches (brunes) : feuilles mortes, herbes sèches, petites branches broyées, coquilles de noix, papier, carton… ;
  • les matières humides (vertes) : épluchures de fruits et légumes, marc de café, sachet de thé, reste d’aliments cuits, tonte d’herbes fraîches… ;
  • les matières organiques : coquilles d’œuf, viande, poisson, fromage…

Par ailleurs, il existe des matières qui ne peuvent pas se composter : coquillage, charbon de bois, plastique, litière… Et si les matières vertes sont malades, elles risquent de contaminer le compost, qui contaminera par la suite les plantes. Seule une température élevée (70°) sur plusieurs jours peut détruire ces agents contaminants, ce qui est difficile à atteindre.

Le compost doit être à l’abri à la fois du vent (pour ne pas sécher) et de la pluie (pour ne pas détremper). Divers modes de compostage sont possibles.

  • Compostage en tas : déposées à même le sol, les matières à composter forment un tas de 0,5 à 1,5 m de haut ;
  • Compostage en bac : afin de faciliter le retournement et le vidage du compost, un des côtés du bac doit être ouvert ;
  • Compostage en appartement : appelé également lombricompostage. Il nécessite un lombricomposteur (un plateau muni de trous), et doit être placé dans une pièce aérée et tempérée.

Les vertus du compost au jardin sont multiples. Il contribue à l’enrichissement du sol tout en apportant aux plantes ce dont elles ont besoin pour bien se développer. Il réduit le rejet des déchets ménagers grâce au compostage, mais vous pouvez aussi utiliser les restes de fruits et légumes pour le regrowing. Et il ne constitue aucun risque pour les racines des plantes

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