Comment augmenter le rendement des tomates : quelques conseils pour une meilleure récolte
Avez-vous du mal à obtenir de bons rendements pour votre plantation de tomates ? La culture de tomates peut être un défi pour les jardiniers débutants, mais avec les bonnes techniques et astuces, vous pouvez augmenter considérablement votre productivité. Alors que la température continue de baisser et que les jours raccourcissent, beaucoup d’entre nous ont hâte de cueillir des tomates juteuses et mûries sur pied par paniers entiers à l’arrivée de l’été. En effet, il n’y a rien de plus satisfaisant que de récolter ses propres tomates. Elles constituent également un excellent choix pour les jardiniers débutants qui souhaitent se lancer dans la culture de légumes, sans se soucier des maladies telles que le mildiou ou des insectes nuisibles comme les vers cornus. Voici quelques moyens d’augmenter le rendement de vos tomates cette saison.
Utiliser des techniques de tuteurage appropriées
Si vous remarquez que vos plants de tomates poussent avec une ou deux tiges principales, vous pouvez les pincer pour les forcer à développer plus de pousses. Mais si la plante a plusieurs tiges principales, taillez-les à deux ou trois feuilles au-dessus d’un ensemble sain de pousses. Cela permettra à vos tomates de produire plus de fruits que de feuillage.
Vous pouvez également envisager de tuteurer vos tomates pour soutenir leurs fruits, en particulier si votre environnement de culture n’est pas idéal, comme un petit bac de culture ou un patio. Il existe plusieurs méthodes de tuteurage de tomates, dont :
-
- La ficelle : cela consiste à attacher de la ficelle autour de la plante, en veillant à ce qu’elle soit suffisamment lâche pour que la plante puisse continuer à pousser ;
-
- Les piquets : ils sont une bonne option si vous disposez d’un grand espace ou si vous avez beaucoup de tomates.
Choisissez le bon type de tomates pour votre région
Si vous voulez améliorer le rendement vos tomates, vous devez choisir les variétés qui sont les plus adaptées à votre région. Si vous vivez dans un environnement chaud et sec, cultivez des variétés qui ne sont pas tolérantes au gel. Si vous vivez dans une région plus tempérée, choisissez une espèce qui peut résister au gel et à la chaleur. Vous pouvez vous adresser à votre jardinerie locale pour obtenir son avis sur les variétés les mieux adaptées à votre région.
Faites une rotation de vos cultures
Si vous voulez éviter les maladies, les parasites et l’épuisement du sol, faites tourner vos cultures. Autrement dit, ne plantez pas le même légume au même endroit chaque année. Vous pouvez utiliser un outil en ligne gratuit, comme Harvest, pour trouver une rotation en fonction des légumes qui posent problème dans votre région.
Cela vous aidera à éviter les problèmes liés aux ravageurs et aux maladies. Cela peut également aider votre sol à rester plus sain, ce qui réduira la quantité d’engrais à ajouter. Par exemple, les tomates font partie de la famille des Solanaceae, qui comprend également les poivrons et les aubergines. Ces trois plantes sont très sensibles aux maladies causées par une bactérie appelée Pseudomonas syringae. Cette dernière peut survivre dans le sol jusqu’à cinq ans, donc si vous plantez des tomates au même endroit chaque année, vous risquez d’être touché par ces maladies tôt ou tard.
Installez un système d’irrigation goutte à goutte
Les tomates ont besoin de beaucoup d’eau pour se développer. Les pelouses, en revanche, sont plus susceptibles d’être arrosées par les pluies. Si vous voulez éviter que vos plants de tomates ne soient lessivés, installez un système d’irrigation goutte à goutte. Celui-ci permet de verser l’eau directement sur vos plantes. Cela permettra aussi de réguler la quantité d’eau que les tomates reçoivent, ainsi que le niveau de pH de votre sol.
Vous pouvez soit acheter un kit d’irrigation goutte à goutte, soit faire appel à un professionnel, comme Gebel Espaces Verts. Il s’agit d’un jardinier paysagiste spécialisé dans la création de jardins et dans l’installation d’arrosage automatique à Lyon. Quoi qu’il en soit, testez toujours votre sol avant de planter. S’il est trop alcalin, vous pouvez appliquer du calcaire broyé pour abaisser le pH. S’il est trop acide, ajoutez de la chaux agricole pour équilibrer les choses. Analysez également votre sol pour y déceler des éléments nutritifs, et fertiliser en conséquence.